A trois mois du départ de la 40ème édition de la Mini Transat'…
J’ouvre ce soir le site Internet de la Mini Transat 2017 et vois défiler les secondes du compte à rebours avant le départ… “89 jours 18 heures 20 minutes et 58 secondes”. C’est le temps qu’il me reste pour finir ma préparation. C’est le temps qu’il me reste avant d’entendre retentir le signal de départ. Celui qui va ouvrir la porte de l’océan à 84 coureurs heureux, concentrés mais qui porteront au fond probablement un peu d’anxiété. Des centaines d’heures d’entrainements, de bricolage, d’organisation, de réflexion qui je l’espère me (nous) permettront d’arriver au Marin par la mer.
Après le Trophée Marie-Agnès Péron et le Mini Fastnet au départ de Douarnenez, Manu Poki a retrouvé son port d’attache : Lorient. Les derniers “gros travaux” prévus sur le bateau sont le remplacement du radeau de survie, le test du troisième safran (celui qui je l’espère ne servira pas…) ainsi que l’installation d’un pilote automatique de secours. Beaucoup moins performant que le principal, il me permettra tout de même de regagner la terre en toute sécurité mais la course serait alors mise entre parenthèse…gageons qu’il ne servira pas lui non plus.
Les deux nouvelles voiles (solent et grand spi) ont donné beaucoup de satisfaction. Il faut néanmoins continuer à naviguer avec avant le départ de la Transat’ pour mieux les apprivoiser. La Grand-voile fait une crise de jalousie….elle semble nous indiquer qu’elle souhaite également partir se reposer. Une nouvelle grand-voile est donc en commande. Elle arborera (outre les logos des partenaires) un joli dessin de la classe de CM2 de l’école Sainte-Bernadette de Saint-Nazaire. Hâte de voir le résultat !
A terre, la course avant le coup d’envoi continue. Je commence à me concentrer sur la météo et la navigation. Le golf de Gascogne, le cap Finistère, l’arrivée aux Canaries, les Alizées, Les îles des Antilles…autant d’endroits qui me sont inconnus et dont les systèmes météos sont déjà bien décrits…au travail ! D’un coin d’œil, je commence également à regarder la façon dont je vais remplir mes sacs de nourriture. Les quantités globales semblent astronomiques ! À titre d’exemple, je compte quasiment 100 barres de céréales (une le matin, une collation la journée et une la nuit * environ 30 jours de navigation…le compte y est…).
Une chose est sure, le bateau arrivera plus léger qu’il ne partira !
Jean-Luc Van Den Heede parlait ainsi de la Mini Transat : « En dehors des tours du monde, je ne connais pas une course aussi extraordinaire. Il y a autant de vainqueurs possibles que de concurrents au départ ».
Hâte donc d’être le 1er Octobre à La Rochelle !
À bientôt !